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Photo du rédacteurAlbert Controverses

DOSSIER : Doit-on être optimiste ou pessimiste quant à l’état de l’environnement ?

Dernière mise à jour : 22 mars 2020

Optimisme et pessimisme, ou le balancement permanent entre l’espoir en l’avenir et le célèbre « c’est trop tard ».


C’est cette fluctuation bien connue qui caractérise le mieux l’environnement et son état au- jourd’hui, et le rôle des médias y contribue considérablement. Vous trouverez en effet facile- ment dans les dernières actualités, les récents incendies en Amazonie rejoignant ceux en Grèce, au Portugal, au Groenland, au Canada, en France, et bien d’autres. Et pourtant, alors que le rôle des médias serait d’abord de transmettre l’information aux citoyens, c’est eux qui influent principalement sur l’idée que l’on se fait de l’état de notre planète. En nous donnant un chiffre, en analysant un fait, ils nous astreignent inconsciemment à réfléchir d’une façon automatique voire robotique. Mais outre ces observations factuelles, peut-on encore espérer que nous pourrons panser la catastrophe écologique qui chaque jour nous concerne davantage ?

Il est évident que chacun d’entre nous a conscience que notre chère planète va mal et qu’elle souffre depuis des décennies. Pourtant, de nombreuses contradictions demeurent. La mondialisation ne s’est jamais portée aussi bien que depuis ces dernières années. 750 espèces animales ont disparu et Wikipédia a d’ailleurs listé l’ensemble de ces espèces, qui ne cesse de croître. Depuis 20 ans, l’eau des océans monte de 3,2 millimètres par an en moyenne. A priori rien que quelques millimètres, mais ils sont suffisants pour faire disparaître des paysages entiers. L’île Maurice, Miami, Tokyo tels qu’on les connaît aujourd’hui ne seront bientôt plus que du passé. Et je ne cite là que trois exemples, de nombreux autres pourraient également être présentés. Rester positif sur l’environnement après ces informations toutes plus alarmistes les unes que les autres est illusoire. A vrai dire, il faut avoir conscience que les remèdes miracles n’existent pas. Certains tentent de montrer les progrès environnementaux conduits par l’homme à l’instar de l’optimisme écologique, un phénomène qui s’est multiplié ces dernières années en diffusant sur les réseaux sociaux des changements, des prises de conscience. Mais ne serait-il pas plutôt question de déculpabilisation face aux erreurs humaines commises par le passé et encore faites aujourd’hui ?


Je pense qu’être pessimiste n’est pas non plus une solution pour corriger ces dégâts écologiques. Conclure que « tout va mal » et qu’on ne pourra rien y changer n’influe sur aucun mode de vie ni sur nos activités. Selon moi, l’idée d’être pessimiste ou optimiste face au futur de notre planète ne dépend que de nous. J’aimerai être optimiste sur un avenir fait de progrès écologiques, et d’ailleurs tout le monde aimerait l’être. Et, peut-être que je suis naïve, mais je pense que l’on peut être optimiste si nous changeons nos actions, nos émissions, nos consommations. Une réunion rassemblant les plus puissants dirigeants de la planète ne permettra pas d’établir un changement radical dans la société, nous n’avons plus le temps de faire semblant, il faut agir. Et ce changement, c’est avant tout dans les mœurs qu’il doit s’établir. C’est uniquement la volonté de chacun de croire en l’avenir et en particulier en celui de notre planète qui peut faire évoluer les choses.


Et il n’est pas trop tard.La Suède vise à devenir un pays produisant « zéro déchet ». Son secret ? Il n’est pas si complexe : tout réside dans l’esprit communautaire où chacun des citoyens agit à son échelle dans la réduction des déchets et de la pollution. Le résultat est simple puisque la Suède est par définition la capitale verte de l’Europe et le pays recycle aujourd’hui à 99% la totalité de ses déchets. Si chaque citoyen se mettait dès à présent à agir à son échelle c’est-à-dire à simplement modifier quelques habitudes de vie et de consommation, l’état de l’environnement se rétablirait nettement plus vite que ce que l’on pense. Privilégier les transports doux, recycler (encore faut-il que les municipalités développent des poubelles de tri pour les habitants...), diminuer sa consommation de viande sans pour autant la suspendre dans sa totalité, éteindre la lumière lorsqu’on quitte une pièce, tant de petits gestes qui ne sont toujours pas incorporés dans les mentalités. Beaucoup disent avoir peur pour l’avenir de ses enfants mais il faut commencer par agir soi-même. Si nous continuons chacun à vivre de cette façon, il est certain que le pessimisme l’emportera. Arrêtons de rêver, de pleurer, d’expérimenter. Il faut réagir et agir, nous tous avons la possibilité d’améliorer les choses. 1+1+1 = une infinité de progrès et ce n’est pas une utopie ni de l’optimisme, cette fois c’est juste la réalité.pour autant la suspendre dans sa totalité, éteindre la lumière lorsqu’on quitte une pièce, tant de petits gestes qui ne sont toujours pas incorporés dans les mentalités. Beaucoup disent avoir peur pour l’avenir de ses enfants mais il faut commencer par agir soi-même. Si nous continuons chacun à vivre de cette façon, il est certain que le pessimisme l’emportera. Arrêtons de rêver, de pleurer, d’expérimenter. Il faut réagir et agir, nous tous avons la possibilité d’améliorer les choses. 1+1+1 = une infinité de pro- grès et ce n’est pas une utopie ni de l’optimisme, cette fois c’est juste la réalité.


par Emma Garnaud


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