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DOSSIER : l’alcoolisme social

Dernière mise à jour : 24 mars 2020

L’alcoolisme social, ou mondain, ou ménager, ou convivial est une pathologie médicale. Malgré l’adjectif sympathique accompagnant le nom d’une addiction, celle-ci en reste une. En effet, si l’alcoolisme mondain est moins connu que l’alcoolisme primaire, celui-ci reste dangereux, et entraîne-lui aussi une dépendance physique et psychologique. Pouvant à terme nécessiter une cure, ou entraîner multiples cancers et maladies diverses.


Passé le fait médical de cette dépendance, il faut s’intéresser au fait sociologique. En effet, une grande partie des étudiants en grandes écoles (comprendre écoles de commerce, ou encore notre « bonne maison ») sont sujets à cela. Pour une raison majeure, c’est que c’est si tentant de sortir le jeudi soir, et si compliqué de ne pas boire à ces occasions, entre les réflexions plus ou moins vexantes et la très agréable compagnie de gens soûls.


Si l’alcoolisme mondain est un fléau, boire une fois par semaine ne veut pas dire en être atteint, simplement qu’il faut faire attention, les alcooliques ne sont pas tous des vieux campagnards de 50 ans, buvant du mauvais vin rouge dès 10 heure du matin. Donc à la question de savoir si l’alcoolisme mondain représente un même vice que l’alcoolisme, la réponse est non, mais elle peut rapidement le devenir, du fait de la très fine ligne entre ces deux pathologies. Savoir si l’on est atteint de cette pathologie peut se faire par une question simple : pourriez-vous sortir un jeudi soir sans boire ? Si non, il est peut-être temps de se poser des questions.


Par Emilie Géral

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