Depuis près d’un siècle, les théories du complot se sont multipliées et n’ont cessé d’alimenter des controverses remettant en cause nos plus grandes certitudes (Apollo 11, mort de Ben Laden).
Cette théorie s’appuie sur l’idée que la prétendue histoire a été créé de toutes pièces dans le but de manipuler l’opinion publique. En tête de ce mouvement, une personnalité bien connue de la scène internationale, Donald Trump, qui n’a cessé depuis sa prise de fonction d’alimenter ces thèses complotistes. Dernièrement, c’est le réchauffement climatique qui fait l’objet de ses contestations : l’homme à la tête de la première économie mondiale a multiplié les décisions néfastes pour le climat, allant jusqu’à quitter l’Accord de Paris le 1er Juin 2017.
Ce scepticisme, intolérable pour certains, a conduit à l’émergence de collectifs et coalitions visant à réunir les participants à cette doctrine : entre psychose planétaire pour les intellectuels, aléa naturel sans « origine humaine prouvée » pour les scientifiques, ou encore manœuvre concurrentielle pour les politiques, les climato-sceptiques s’entendent sur une chose : le réchauffement climatique doit être relativisé et nuancé. Ce courant bien qu’inquiétant demeure tout de même bien dérisoire en comparaison du nombre de « réchauffistes » qui ne cesse de grandir. Des figures comme celle de la jeune militante suédoise, Greta Thunberg, permettent d’alerter sur l’urgente nécessité d’agir. Comédiens, et chanteurs profitant d’une large couverture médiatique, protestent également contre l’inaction du gouvernement face au réchauffement climatique. Dernièrement, des théories sur les risques d’effondrement de la civilisation industrielle viennent même soutenir la réalité du réchauffement climatique et l’inévitable changement auquel nous devrons tous faire face.entre psychose planétaire pour les intellectuels, aléa naturel sans « origine humaine prouvée » pour les scientifiques, ou encore manœuvre concurrentielle pour les politiques, les climato-sceptiques s’entendent sur une chose : le réchauffement climatique doit être relativisé et nuancé.
Alors la question est la suivante : « en faisons-nous trop », comme certains journalistes ou politiques s’amusent à le dire depuis le dernier discours de Greta Thunberg. D’une part, il faut savoir que les climato-sceptiques, n’en déplaise à certains, n’ont pas entièrement tort ! Le réchauffement climatique n’est pas le seul fait de l’homme et certains scientifiques ont même prouvé que ce phénomène était inévitable au vu du rapprochement certain de la Terre et du Soleil. Industrialisation et innovation à outrance ou pas, tu aurais, quoi qu’il arrive, souffert de la canicule cet été. Par contre, l’accélération démesurée de ce réchauffement est sans nul doute liée à notre présence sur une planète de moins en moins bleue. Mais alors qu’en penser ? La réponse se trouve du côté des politiques, et plus précisément du côté de nos chers représentants : selon qu’ils considèrent le réchauffement climatique comme une priorité ou pas,et par le discours véhiculé dans les médias : l’Opinion publique évoluera. Un exemple tout récent vient de se produire : lorsque notre gouvernement se retrouve accusé d’être passif au vu de l’urgente nécessité d’agir (cf discours de Greta à la 74ème Assemblée des Nations Unies), on pointera du doigt le négativisme et la sensibilité excessive d’une enfant de 16 ans. Quoi de plus simple voyons! Une chose positive tout de même ? Les médias et politiques n’auront jamais été si raccords !
par Maïli Lamer
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